Cool roofing et inconfort thermique : Une revue scientifique pour mieux agir
Face à l’augmentation des vagues de chaleur, leurs impacts sanitaires, économiques et sociaux ne sont plus discutables. Selon l’OMS et l’OMM, la chaleur est le risque climatique le plus meurtrier, et plus de la moitié de la population mondiale subit les conséquences néfastes des températures élevée. Face à ces chiffres de plus en plus inquiétants, il est nécessaire de mieux comprendre les leviers d’action à notre disposition. C’est dans cet esprit que Cool Roof France a mené une revue de littérature scientifique approfondie sur les effets de la chaleur et du cool roofing.
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Un travail en phase avec les recommandations internationales
La chaleur : un enjeu mondial de santé publique
Le rapport Changement climatique et stress thermique au travail publié conjointement en août 2025 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation météorologique mondiale (OMM) est sans appel : le stress thermique est désormais une menace majeure, notamment pour les travailleurs. Sur les lieux de travail, l’élévation des températures impacte directement la productivité, la sécurité et la santé mentale et physique.
Plus concrètement, l’Organisation internationale du travail (OIT) a comptabilisé 22,85 millions accidents du travail dus aux chaleurs excessives en 2024, et estime que 2,4 milliards de travailleurs sont actuellement exposés aux risques dus aux chaleurs excessives dans le monde. Parmi ces risques : coup de chaleur, déshydratation, dysfonctionnement rénal et troubles neurologiques, “autant de maladies qui nuisent à la santé et à la sécurité économique à long terme”.
Une responsabilité partagée
De ce fait, les experts et organismes internationaux appellent à « une transformation des environnements professionnels, urbains et sociaux » pour préserver les capacités humaines et améliorer les conditions de vie. Le cool roofing — un revêtement thermo-réfléchissant appliqué sur les toitures — s’inscrit précisément dans cette dynamique.

C’est pourquoi Cool Roof France a choisi de faire sa part, en menant une revue systématique de la littérature scientifique disponible. L’objectif ? Mieux évaluer et maximiser l’impact réel de sa technologie. Une approche rigoureuse qui s’inscrit dans une logique de transition documentée, inclusive et mesurable.
Mieux documenter les effets du cool roofing : une responsabilité scientifique et sociétale
Une initiative accompagnée d’évaluation d’impact
Cette démarche d’analyse, menée par Cool Roof France avec l’appui expert de Syrielle Zouakh (doctorante CIFRE, cabinet Senioralis), s’inscrit dans une volonté de gouvernance par l’impact. Du côté de Cool Roof France, l’initiative a été portée par les Pôles ressources, solidarité et communication. Ensemble, ils ont cherché à comprendre les effets du cool roofing sur quatre grands champs :
- 🌡️ Température
- ⚕️ Santé
- ✨ Bien-être
- 💼 Productivité
Trop peu d’évaluation des solutions existantes par leurs concepteurs
Si la littérature académique sur le cool roofing est abondante, elle reste trop peu mobilisée par les entreprises elles-mêmes pour guider leur stratégie ainsi que leur recherche et développement de solutions toujours plus adoptées à la réalité du terrain et de ses enjeux. La performance technique d’un revêtement thermo-réfléchissant, comme la peinture blanche réfléchissante utilisée par Cool Roof, doit être confrontée à des indicateurs reconnus et établis par la communauté scientifique : températures mesurées, données de confort, absentéisme, concentration, accidents, bien-être etc.
Grâce à cette démarche de recherche documentaire et de travail d’évaluation comparative, Cool Roof France incarne une gouvernance par l’impact, fondée sur des indicateurs partagés.
Des impacts mesurés et comparés
Ce que dit la littérature scientifique sur les effets du cool roofing
Notre enquête a mobilisé des études menées sur quatre continents (Europe, Asie, Amérique, Océanie), publiées en large partie depuis le début des années 2000. Elles documentent clairement les effets bénéfiques du cool roofing :
- Températures intérieures : des baisses de -1 à -4 °C sont régulièrement observées dans la majorité des études.
- Santé : diminution du stress thermique, amélioration du sommeil, réduction du risque de déshydratation et d’accidents du travail.
- Bien-être : baisse de l’irritabilité, de la fatigue et de la sensation d’inconfort dans les lieux de vie ou de travail.
- Productivité : selon plusieurs études couvrant les données existantes depuis les années 2000 dans des écoles, hôpitaux et bureaux, une perte de productivité de 0,5 à 2,4 % par degré supplémentaire est constatée dans des bureaux non climatisés. Notons cependant que les données collectés par l’OMS et l’OMM, mais aussi par l’OIT sur l’année 2024 sont plus alarmantes encore : la productivité des travailleurs diminue de 2 à 3 % pour chaque degré au-dessus de 20 °C.

Ce que montrent les données de Cool Roof France
Les résultats terrain issus des chantiers réalisés par Cool Roof France confirment — et dans certains cas dépassent — ces constats scientifiques. En conditions réelles, nos chantiers mesurent des baisses de température intérieure allant jusqu’à -8 °C, en particulier dans les bâtiments fortement exposés au soleil et faiblement isolés.
Comment expliquer nos résultats, supérieurs aux données agrégées dans la littérature ?
Un tel écart, supérieur aux baisses généralement rapportées, pourrait s’expliquer par la conjonction de conditions favorables et par la performance technique du produit utilisé. — Extrait du rapport “Impacts documentés du cool roofing” de Cool Roof France et Senioralis.
Cette performance s’exprime également sur un indicateur reconnu : les degrés-heures d’inconfort (DHI), dont les courbes s’aplatissent nettement après intervention. Les résultats mesurés sur le terrain confirment donc l’efficacité de la peinture blanche réfléchissante comme levier d’adaptation au changement climatique. Ils constituent des données reproductibles, comparables et exploitables pour les acteurs publics et privés soucieux de piloter leur stratégie de décarbonation et d’adaptation au changement climatique.

Le cool roofing : Une solution simple pour un impact maximal
Une technologie passive, mesurable et accessible
Le cool roofing s’appuie sur une technologie passive : un revêtement thermo-réfléchissant appliqué sur toiture, permettant de réfléchir jusqu’à 90 % du rayonnement solaire. Résultat : une baisse immédiate de la température de surface (jusqu’à -40 °C), une réduction significative des besoins en climatisation, et surtout — et c’est l’objet de notre recherche — une amélioration des conditions de vie, scolarisation et travail des occupant.e.s des bâtiments traités grâce à la réduction des températures intérieures et des degrés-heures d’inconfort.

Des gains multiples
En plus de l’impact positif du cool roofing sur ces indicateurs humains, le bénéfice thermique apporté par la solution entraîne des effets en cascade : réduction de la facture énergétique, amélioration du confort d’été, baisse des émissions carbone liées à la climatisation (Scope 2), et allongement de la durée de vie des toitures. Des données cruciales dans le contexte de la décarbonation du bâtiment.
De la science au toit : Un appel à agir collectivement
Les enjeux liés à la chaleur et à l’inconfort thermique appellent à une responsabilité partagée : celle des entreprises innovantes, des acteurs publics, des urbanistes et des décideurs politiques. Il faut agir avec méthode, preuves à l’appui, et avec les communautés concernées.
C’est tout le sens de cette démarche initiée par Cool Roof France, pour faire du cool roofing une solution alignée avec les meilleures pratiques scientifiques et les attentes des organisations internationales.
Ensemble, faisons du confort thermique une priorité commune.
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FAQ
C’est un produit technique appliqué sur les toitures, conçu pour réfléchir la chaleur solaire. Il permet de réduire la température de surface et donc la chaleur transmise à l’intérieur des bâtiments.
Parce qu’il est de notre responsabilité d’évaluer rigoureusement notre impact, pour éclairer les décisions de nos clients et partenaires.
Oui. Ils s’appuient sur des protocoles reconnus, des mesures de terrain, et sont comparés aux données issues d’études académiques internationales.
Indirectement, oui. En réduisant la chaleur intérieure, il limite les risques de pathologies liées à la surchauffe, en particulier pour les publics vulnérables.
Oui. Les études incluses dans notre rapport couvrent des climats variés, dont le climat tempéré. Nos résultats, disponibles ici, le prouvent.