Les îlots de chaleur urbains (ICU), voilà un terme qui pourrait presque être associé à quelque chose d’agréable, tant il est doux à l’oreille. 🏝️ Mais, ne vous méprenez pas, ici point de douceur ni de sable chaud, mais un effet identifié dès le début du XIXe siècle et qui désigne le climat spécifique des (grandes) villes. En effet, dès 1818, des mesures scientifiques mettaient en exergue la différence de températures enregistrées entre les villes et leur périphérie. Si cette différence était de 3,7 °C lors des premiers relevés, à peine 100 ans plus tard, elle est en moyenne de 6 °C (10 °C à Paris). Vous vous en doutez, le changement climatique et le développement de l’urbanisation ne vont pas arranger les choses. 🏢🏭🏢
Mais, ne soyons pas fatalistes, des solutions pour remédier au problème existent déjà. Vous voulez éviter la surchauffe en été ? Lisez la suite.

Qu’est-ce qu’un îlot de chaleur urbain ?

L’îlot de chaleur urbain (ICU) est un effet de dôme climatique, qui crée une sorte de microclimat urbain dans lequel les températures sont significativement plus élevées. Plus on s’approche du centre-ville, plus la chaleur s’intensifie et fait grimper le thermomètre. Il s’agit d’un phénomène complexe, dans lequel causes et conséquences s’entremêlent. Mais ce qui est sûr, c’est que la concentration des bâtiments et l’imperméabilisation des surfaces jouent un rôle majeur.
👉 Nous vous en parlions en détail dans cet article.

Îlots de chaleur urbains et santé publique ne font pas bon ménage

C’est un fait, en zone urbaine, les températures extrêmes ont un impact délétère sur la santé et tuent plus qu’ailleurs. En France, près de 3 000 décès dus à la chaleur ont été enregistrés pendant les épisodes caniculaires de l’été 2022. Selon un rapport publié dans The Lancet (1), le risque pour les plus de 85 ans de mourir de chaud à Paris est « multiplié par 1,6 en moyenne par rapport aux températures de confort ». Mais bien sûr, Paris n’est pas la seule ville concernée (les + de 85 ans non plus). Il est donc urgent d’agir pour l’adaptation de nos villes aux changements climatiques.

Quelles solutions pour réduire les îlots de chaleur urbains ?

L’accumulation de chaleur excessive dans les villes est principalement liée à la concentration des bâtiments et à l’imperméabilisation des surfaces. La réponse au problème réside donc dans l’application de différentes mesures tenant compte du climat de la région, de la situation géographique de la ville, de son aménagement ou encore, des activités qu’elle héberge. Les deux mesures les plus simples à mettre en œuvre, tant par les collectivités que les entreprises, sont le cool roofing des bâtiments et la végétalisation des villes.

La végétalisation des villes et le free cooling pour lutter contre la chaleur excessive

La végétalisation des zones urbaines est un moyen simple de limiter l’accumulation de chaleur excessive et donc, les îlots de chaleur urbains. 🌳 🌳 Cette végétalisation peut se traduire par des plantations au sol, ou la végétalisation des toits, si ces derniers sont conçus pour supporter une charge de 100 à 150 kg/m2 (substrats + végétaux).
Le free cooling, un système de refroidissement passif (ou ventilation intensive d’été), qui utilise la différence de température entre l’intérieur et l’extérieur d’une maison, d’un immeuble ou tout autre bâtiment, pour alimenter le système de refroidissement, est également un outil intéressant, complémentaire à la végétalisation des villes.

Le cool roofing, plus blanc ton bâtiment sera, moins chaud tu auras

Le cool roofing est une technique connue depuis l’Antiquité, qui consiste à peindre les toits en blanc pour augmenter leur réflectivité solaire, que l’on appelle « albédo ».
👉 On vous explique tout ici.
Abandonnée dans de nombreux pays au fil des siècles, son efficacité et sa facilité de mise en œuvre séduisent à nouveau. L’augmentation de la réflectance des toitures limite l’accumulation de chaleur à l’intérieur des bâtiments, mais aussi à l’extérieur. Ainsi, avec le cool roofing, l’air ambiant du quartier est plus frais que lorsque les bâtiments conservent la couleur d’origine de leur toiture, souvent sombre.
Notre peinture réflective Cool Roof s’adapte à de nombreux matériaux de toiture et peut également être appliquée sur les murs. Cette solution permet de limiter de 6 °C en moyenne la température à l’intérieur des bâtiments et de diviser par 2 la température des supports : bitumineux, tuiles, bacs aciers… Aucune adaptation de la structure du bâtiment n’est nécessaire, ce qui limite le coût de l’investissement. Intéressant, non ?

Cerise sur le gâteau, dès son application, notre peinture réflective permettra d’abaisser la température du bâtiment et du quartier et offrira de meilleures conditions de croissance aux arbres, ne les laissant pas seuls à lutter contre les surchauffes estivales. 

Alors, pour limiter les températures excessives dans les villes en été et préserver l’environnement, le vert et le blanc seront vos meilleurs alliés.


Sources :
1- Excess mortality attributed to heat and cold: a health impact assessment study in 854 cities in Europe – Étude parue dans le Lancet, avril 2023.
2- https://www.vie-publique.fr/en-bref/287293-ete-2022-entre-canicules-et-covid-19-une-surmortalite-elevee#:~:text=Les%20trois%20%C3%A9pisodes%20caniculaires%20de,affectent%20fortement%20la%20sant%C3%A9%20publique.


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